les vigiles


Ce roman corrosif sur la société algérienne d'aujourd'hui est le dernier livre publié par Tahar Djaout, 
écrivain et journaliste assassiné à Alger en juin 1993 : il était devenu, par son talent et son courage tranquille, le symbole de la résistance au fanatisme.

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Tahar Djaout

Tahar Djaout (1954-1993) est un écrivain, poète et journaliste algérien d'expression française. En 1993, il fut l'un des premiers intellectuels victime de la « décennie du terrorisme » en Algérie.

D'origine kabyle, Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d'Azeffoun en Kabylie dont il fréquente l'école jusqu'en 1964. Sa famille s'installe ensuite à Alger.

En 1970 sa nouvelle Les insoumis reçoit une mention au Concours littéraire « Zone des tempêtes ». Il achève ses études l'année suivante au Lycée Okba d’Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d’Alger, où il s’est lié avec le poète Hamid Tibouchi.

Tahar Djaout écrit ses premières critiques pour le quotidien El Moudjahid, collabore régulièrement en 1976 et 1977 au supplément El Moudjahid Culturel puis, libéré en 1979 de ses obligations militaires, reprend ses chroniques dans El Moudjahid et se marie.

D'origine kabyle, Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d'Azeffoun en Kabylie dont il fréquente l'école jusqu'en 1964. Sa famille s'installe ensuite à Alger.

En 1970 sa nouvelle Les insoumis reçoit une mention au Concours littéraire « Zone des tempêtes ». Il achève ses études l'année suivante au Lycée Okba d’Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d’Alger, où il s’est lié avec le poète Hamid Tibouchi.

Tahar Djaout écrit ses premières critiques pour le quotidien El Moudjahid, collabore régulièrement en 1976 et 1977 au supplément El Moudjahid Culturel puis, libéré en 1979 de ses obligations militaires, reprend ses chroniques dans El Moudjahid et se marie.

Responsable de 1980 à 1984 de la rubrique culturelle de l’hebdomadaire Algérie-Actualité, il y publie de nombreux articles sur les peintres et sculpteurs (Baya, Mohammed Khadda, Denis Martinez, Hamid Tibouchi, Mohamed Demagh) comme sur les écrivains algériens de langue française dont les noms et les œuvres se trouvent alors occultés, notamment Jean AmroucheMouloud FeraounMouloud MammeriMohammed Dib, Rachid Bey, Jean Sénac, Bachir Hadj Ali, Hamid Tibouchi, Messaour Boulanouar, Youcef Sebti, Kamel Bencheikh, Abdelhamid Laghouati, Malek Alloula, Nabile Farès...

En 1985 Tahar Djaout reçoit une bourse pour poursuivre à Paris des études en Sciences de l’information et s'installe avec sa femme Ferroudja et ses filles dans un plus que modeste deux pièces aux Lilas. De retour à Alger en 1987, il reprend sa collaboration avec "Algérie-Actualité". Alors qu'il continue de travailler à mieux faire connaître les artistes algériens ou d'origine algérienne (par exemple Mohamed Aksouh, Choukri Mesli, Mokhtar Djaafer, Abderrahmane Ould Mohand ou Rachid Khimoune), les événements nationaux et internationaux le font bifurquer sur la voie des chroniques politiques.

Il quitte en 1992 Algérie-Actualité pour fonder avec quelques-uns de ses anciens compagnons, notamment Arezki Metref et Abdelkrim Djaad, son propre hebdomadaire : le premier numéro de Ruptures, dont il devient le directeur, paraît le 16 janvier 1993.

Victime d'un attentat islamiste organisé par le Front islamique du salut (FIS), le 26 mai 1993, alors que vient de paraître le n° 20 de son hebdomadaire et qu’il finalise le n° 22, Tahar Djaout meurt à Alger le 2 juin et est enterré le 4 juin dans son village natal d'Oulkhou.

À la suite de son assassinat, le Carrefour des littératures (Strasbourg, France) lance un appel en faveur de la création d'une structure de protection des écrivains. Cet appel réunit rapidement plus de 300 signatures, et est à l'origine de la création du Parlement international des écrivains.

Après sa disparition la BBC réalise sur lui un documentaire intitulé « Shooting the Writer », avec la participation notamment de Rachid Mimouni, Omar Belhouchet, sa mère Zineb Djaout, sa femme Ferroudja Djaout. En hommage, Matoub Lounès, lui-même assassiné en juin 1998, réalise en 1994 une chanson dont le titre est le prénom d'une de ses filles, Kenza.
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Malek Bennabi


Nationalité : Algérie 
Né(e) à : Constantine , 1905
Mort(e) à : Alger , le 31/10/1973
Biographie : 

Malek Bennabi (en arabe مالك بن نبي) est un penseur algérien.

Il poursuit une scolarité à Constantine au moment où commence l'activité du mouvement des Oulémas avec le cheikh Abdelhamid Ben Badis.

Il arrive à Paris en 1930 pour ses études. Il refuse les offres d'emploi de l'autorité coloniale, et préfère animer à Marseille un centre de formation et d'éducation pour les travailleurs immigrés. 

En 1931, Malek Bennabi épousera une Française qui embrassa l'Islam et prit alors le prénom de Khedidja.

Il se consacre, dans le même temps, à la réflexion sur la société musulmane. Le Phénomène Coranique est son premier grand livre publié en 1946.

En 1948, il publie Les Conditions de la Renaissance et, en 1954, Vocation de L'Islam. 

En 1956, il rejoint le FLN au Caire, publie l'Afro-asiatisme en 1959 et de nombreux ouvrages entre 1958 et 1962. 

En 1963, Malek Bennabi retourne en Algérie où il fut nommé Directeur de l'Enseignement Supérieur. 

Il tient des conférences, publiées ensuite sous le titre de Perspectives algériennes 1964 et édite le premier tome des ses Mémoires d'un témoin du siècle à Alger en 1965. 

Il démissionne en 1967 pour se consacrer au travail intellectuel, à la réforme et à l'organisation de rencontres intellectuelles qui devinrent plus tard Séminaires de la Pensée Islamique que l'Algérie organise chaque année.


Source : http://oumma.com
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